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Suis-je stressé·e ?

En tant qu’étudiant·e·s à l’Université, nous faisons face à des attentes et défis au quotidien, en plus d’être confronté·e·s à de nombreuses sources de stress potentielles: échéances, évaluations, stages, présentations orales (et on en passe!)

Il est donc normal de ressentir du stress face à ses études.

Selon un sondage effectué en décembre 2020 auprès des étudiant·e·s de l’École de criminologie de l’Université de Montréal, 35% des participant·e·s se disaient stressé·e ou très stressé·e face à leurs études.


Par ailleurs, près de 40% des participant·e·s se disaient très stressé·e face à leurs études en fin de trimestre, tandis que près de 35% se disaient énormément stressé·e dans ce même contexte. Pour faire face au stress que vous pourriez vivre dans vos études et le gérer adéquatement (parce que oui, on peut le gérer!), il faut d’abord être en mesure d’identifier et de comprendre ce que nous vivons. Dans cette section, nous allons aussi différencier le stress et l’anxiété.

Qu’est-ce que le stress?

Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, le stress est une réaction normale et naturelle à un changement ou un événement. Il peut aussi être défini comme étant une perturbation de notre équilibre, une interruption ou une entrave dans nos habitudes, qui nous force à tenter de retrouver un équilibre antérieur ou d’en atteindre un nouveau.

Le stress peut être lié à des situations plaisantes ou déplaisantes. Ainsi, on peut ressentir du stress en arrivant sur les lieux d’un accident (situation déplaisante), comme on peut en ressentir juste avant notre mariage ou lors de notre premier jour d’un stage ou d’un nouvel emploi (situation plaisante).

Nous pouvons vivre deux types de stress : le stress aigu et chronique. Le stress aigu est induit par des événements ou des situations spécifiques, comme un exposé oral. Peu importe la situation où le stress survient, celui-ci est utile et nécessaire, car il stimule la sécrétion d’hormones et l’activité de plusieurs régions cérébrales qui nous aident à gérer la situation, à être attentif à ce qui se passe autour de nous et à générer suffisamment d’énergie pour y faire face.

Par contre, il est important de reconnaître son stress et d’apprendre à le gérer, puisque le stress peut devenir chronique et, ainsi, avoir des effets négatifs sur notre santé. Contrairement au stress aigu, le stress chronique est présent lors d’une exposition prolongée et répétée aux situations et événements mentionnés précédemment et incidemment, une activation prolongée des systèmes biologiques liés au stress, pouvant avoir des conséquences à long terme.

Pour plus d’informations à propos des types de stress et de leurs conséquences, visitez le Centre d’étude sur le stress humain (CESH).

Comment reconnaître la présence de stress?

Les situations susceptibles de susciter du stress sont différentes d’une personne à l’autre, mais certaines caractéristiques découlant de ces situations semblent universelles, telles que décrites par le Centre d’étude sur le stress humain (CESH). Ainsi, pour qu’une situation soit considérée comme stressante, un ou des éléments du CINÉ doivent être présents :

  • Contrôle faible – Sentir que nous n’avons aucun ou très peu de contrôle sur la situation
  • Imprévisibilité – Quelque chose de complètement inattendu se produit ou encore, nous ne pouvons pas savoir à l’avance ce qui va se produire.
  • Nouveauté - Quelque chose de nouveau que nous n’avons jamais expérimenté se produit.
  • Égo menacé – Nos compétences et notre égo sont mis à l’épreuve. On doute de nos capacités.

Reconnaître les éléments ou situations les plus susceptibles de nous faire vivre du stress est un pas important qui permet non seulement de mieux comprendre et analyser les sources du stress, mais aussi de trouver des stratégies personnalisées pour réduire leurs impacts.

Et l’anxiété dans tout ça?

Il est important de différencier le stress de l’anxiété.

Selon Tel-jeunes, l’anxiété est la tendance à créer soi-même un stress, à l’exagérer, le maintenir ou à le redouter avant qu’il survienne. Ressentir de l’anxiété est normal. Celle-ci disparaît habituellement lorsque l’événement est passé.

Or, pour certaines personnes et dans certaines situations, l’anxiété peut se chroniciser et devenir un trouble anxieux. Elle occasionne alors de la détresse, apparaît sans raison, préoccupe la personne en permanence et l’empêche de fonctionner normalement.

L’anxiété aux études… Qu’est-ce que l’anxiété de performance?

L’anxiété de performance se caractérise par une peur ou par la manifestation de symptômes psychophysiologiques face à des situations où une personne se sent évalué·e (réellement ou pas). Par exemple, lorsque nous devons faire une présentation orale (!!!), rendre un travail avec une échéance précise, faire un examen, etc.

En d’autres mots, l’anxiété de performance est présente lorsque nous voulons tellement réussir que nous sommes angoissé·e·s à l’idée de ne pas en être capable… ce qui n’est pas rare chez les étudiant·e·s universitaires.

Un sondage réalisé par la firme Léger et l'Union étudiante du Québec montre que près de 20% des étudiant·e·s universitaires souffrent d’anxiété de performance.


C’est une personne sur cinq, ce n’est pas rien! Il est donc important de porter attention aux signes indicateurs d’un stress chronique, d’une anxiété excessive ou qui persiste sans raison apparente ou qui serait liée à nos performances, puisqu’ils peuvent nuire à l’apprentissage et à notre fonctionnement social, académique ou professionnel.

Si vous sentez que vous souffrez d’anxiété de performance, n’hésitez pas à consulter. Plusieurs ressources sont disponibles pour vous aider à ce niveau.

Suis-je stressé? (auto-évaluation)

Pour vous aider à identifier et comprendre votre état psychologique, nous vous proposons de compléter cet outil d’auto-évaluation du stress.

L'Échelle du stress perçu, publié par le psychologue Sheldon Cohen et ses collègues en 1983, est l’un des questionnaires le plus utilisé dans le domaine pour évaluer la perception d’une personne des situations vécues comme étant stressantes.

À noter qu’il ne s’agit pas d’un instrument diagnostic, mais bien d'un outil pour favoriser votre réflexion sur l’intensité du stress vécu au quotidien et du type d’évènements le précipitant.

Instructions : 

  • Vous serez questionné·e sur vos sensations et pensées pendant le mois qui vient de s'écouler. 

  • Assurez-vous de répondre assez rapidement, sans trop réfléchir. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses. N'essayez pas de compter le nombre de fois où vous vous êtes senti·e de telle ou telle façon, mais indiquez plutôt la réponse qui vous semble la plus proche de la réalité, parmi les choix proposés.

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