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Centres et chaire

Regroupements / partenariats / réseaux

Partenariat canadien pour la justice internationale

Le Partenariat canadien pour la justice internationale rassemble des universitaires et acteurs non gouvernementaux canadiens de premier plan. Co-dirigé par Fannie Lafontaine (Université Laval) et Jayne Stoyles (Centre canadien pour la justice internationale) et hébergé à l’Université Laval, le Partenariat compte 24 membres et 12 organisations partenaires. La professeure Jo-Anne Wemmers (École de criminologie, Université de Montréal) est un membre du partenariat, qui vise à fournir de la recherche de pointe et à co-créer des connaissances relativement à des manières plus efficaces de combattre l’impunité pour les crimes internationaux les plus graves. Il est également conçu dans le but d’accroître l’accès des victimes aux réparations, créer des outils pour assister les praticiens du droit et les décideurs politiques au Canada et à l’international, renforcer la communication et la collaboration entre les universitaires et praticiens canadiens, ainsi qu’éduquer des étudiants et diverses audiences canadiennes à propos d’enjeux propres au système de justice internationale.

Prof. Jo-Anne Wemmers fait partie de ce partenariat.

Human-Centric Cybersecurity Partnership

Le Human-Centric Cybersecurity Partnership est un partenariat de recherche multidisciplinaire qui propose une nouvelle approche de la recherche en cybersécurité. Mettant en avant le rôle du facteur humain dans les problématiques de cybersécurité, le partenariat rassemble des chercheurs, des organismes gouvernementaux, des partenaires industriels et associatifs pour développer de nouvelles recherches interdisciplinaires et générer des connaissances qui contribueront à créer une société numérique plus sûre, plus démocratique et plus inclusive. Le partenariat est structuré autour de dix projets de recherche qui abordent des thématiques telles que l’intégrité des processus démocratiques, la cyberrésilience, l’amélioration des politiques publiques face aux cybermenaces, la protection des données privées et les processus de décision et de changement de comportement des utilisateurs face aux risques. Basé au Canada, ce partenariat est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines et hébergé à l’Université de Montréal au sein du Centre international de criminologie comparée.

Prof. Benoit Dupont dirige ce partenariat, et Prof. Francis Fortin, Prof. Masarah Paquet-Clouston et Prof. David Décary-Hétu sont membres du partenariat.

Trajetvi - Trajectoires de violence conjugale et de recherche d’aide des femmes en contextes de vulnérabilité

Financé par le CRSH, Trajetvi est un partenariat de recherche et d’action regroupant 17 chercheurs-es et 13 partenaires. L’équipe est multidisciplinaire (les chercheurs-es proviennent de criminologie, droit, psychologie, santé publique, service social, sociologie et communication); multisectorielle (les partenaires proviennent de l’ensemble des secteurs offrant des services aux femmes victimes de violence conjugale); et multirégionale (à ce jour, les régions de Montréal, Québec et Saguenay-Lac-St-Jean sont couvertes). 

Ce partenariat porte sur un enjeu majeur en violence conjugale : l’adéquation entre les services disponibles pour les femmes victimes de violence conjugale et les besoins spécifiques de groupes particuliers de femmes en contextes de vulnérabilité. L’objectif principal est d’analyser et de comprendre les liens complexes qui se tissent entre les trajectoires de vie et de violence des femmes vivant en contextes de vulnérabilité, et leurs trajectoires de recherche d’aide et de recours aux services, afin de proposer des moyens concrets de parfaire l’offre de services qui leur sont destinés.

Prof. Marie-Marthe Cousineau est directrice universitaire de Trajetvi et Prof. Frédéric Ouellet est chercheur à Trajetvi.

TSAS - Canadian Network For Research On Terrorism, Security and Society

TSAS est un organisme de recherche et de diffusion d’informations rattaché à la politique, qui traite des questions du terrorisme, de la sécurité et de la société. Le Réseau TSAS est conçu pour favoriser les points suivants : la communication et la collaboration entre chercheurs universitaires qui étudient ces sujets sur le sol canadien; la communication et la collaboration entre chercheurs universitaires et responsables politiques qui opèrent dans les domaines concernés; et la liaison avec les chercheurs étrangers dont les études portent sur les mêmes sujets. TSAS a pour but de cultiver une nouvelle génération de spécialistes. Alors que TSAS arrive à maturité, il mettra en place une fondation institutionnelle pour le développement d’une connaissance de base concernant le terrorisme, la lutte antiterroriste et la sécurité sur le territoire canadien. TSAS constituera une réponse purement canadienne au terrorisme et à ses conséquences sur la société, grâce à sa recherche universitaire à la fois méritante et pertinente en matière de politiques.

Prof. Samuel Tanner est membre du comité exécutif de TSAS.

Chaires

Chaire de recherche du Canada en cybersécurité

L’objectif de la Chaire de recherche du Canada en cybersécurité est de contribuer à l’émergence d’une réflexion trans-disciplinaire sur la cybersécurité en développant de nouvelles connaissances empiriques, théoriques et normatives sur la gouvernance et la régulation des risques numériques. Les résultats qui découleront de ce programme de recherche s’appuieront sur l’hybridation des approches criminologique, informatique, et régulatoire, ainsi que sur la fusion de données publiques et privées. Cette démarche fera aussi appel à des études de cas nationales qui évalueront de manière comparative l’impact et l’efficacité d’une large palette de politiques publiques de cybersécurité. Les résultats de ces recherches permettront d’améliorer la protection de l’écosystème numérique du Canada, ainsi que de renforcer sa résilience.

Le titulaire de la Chaire est Prof. Benoit Dupont, professeur titulaire à l'École de criminologie.

Chaire de recherche en prévention de la cybercriminalité

La Chaire de recherche en prévention de la cybercriminalité a été lancée en septembre 2018 à l'initiative de l'Université de Montréal, de Desjardins et de la Banque Nationale du Canada. Elle est dirigée par Benoît Dupont, chercheur au Centre international de criminologie comparée de l'Université de Montréal. Sa mission est de contribuer à l'avancement de la recherche sur les phénomènes cybercriminels sous l'angle de leur prévention, à travers des projets de recherche appliqués développés en collaboration avec ses deux partenaires industriels.

Prof. Benoit Dupont dirige la Chaire de recherche en prévention de la cybercriminalité.

Centres de recherche

Accès au Droit et Accès à la Justice

Financée par le CRSH, l'équipe Accès au droit et à la justice - ADAJ, regroupe 34 co-chercheurs, 7 collaborateurs et près de 50 partenaires issus du milieu institutionnel, du milieu professionnel, du milieu communautaire (ONG) et du milieu universitaire.

Le projet de recherche [ADAJ] pose le problème des relations difficiles entre le citoyen et le monde juridique, au sein des sociétés complexes. Il s'agit de l'un des principaux défis rencontrés par la démocratie contemporaine. Le phénomène prend des formes multiples : désaffection des tribunaux, multiplication des citoyens appelés à se représenter seuls à la cour, incompréhension du langage juridique, méfiance du justiciable vis-à-vis des praticiens, contournement des institutions judiciaires par le développement de procédures de règlement privées, isolement des victimes d'actes criminels, ignorance mutuelle entre le monde de la justice et celui des médias, etc. Toutes ces situations marquent une rupture graduelle entre le citoyen et l'institution juridique, entre les promesses d'égalité portées par l'idéal démocratique et les conditions mêmes de l'égalité juridique des citoyens.

ADAJ aborde l'accès au droit et à la justice en fonction de trois axes distincts : 1) la connaissance et la conscience du droit en tant que composantes de la citoyenneté; 2) l'adaptation des pratiques professionnelles et des contraintes organisationnelles de justice à l'état des rapports sociaux; 3) la légitimité publique et politique des institutions juridiques et judiciaires contemporaines. Exploités de façon complémentaire, ces trois axes structurent la coopération entre chercheurs universitaires et acteurs du monde juridique. Abordé comme un tout, le programme de recherche constitue un outil de mobilisation de la communauté juridique et de la communauté universitaire. Il crée un nouvel espace d'interaction entre le monde de la recherche et celui de la pratique.

Prof. Marion Vacheret et Prof. Chloé Leclerc sont chercheures au sein du groupe. Leurs partenaires professionnels sont l’Association des Services de Réhabilitation Sociale du Québec (ASRSQ); le Bureau de la Protectrice du Citoyen (PC); la Commission Québécoise des Libérations Conditionnelles (CQLC) et les Services Correctionnels du Québec (SCQ).

Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Affilié à l'Université de Montréal, le Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal est reconnu par le Fonds de recherche du Québec-Santé. À la fine pointe des connaissances, il est l'un des plus importants lieux de recherche en santé mentale dans le milieu francophone canadien. Il comprend 48 chercheurs réguliers et plus de 200 étudiants et stagiaires qui publient environ 200 articles scientifiques par an.

Prof. Stéphane Guay, Prof. Denis Lafortune, Prof. Isabelle Ouellet-Morin et Prof. Jean Proulx sont chercheurs dans ce centre.

Centre d'étude sur le trauma

Fondé en 2006, le Centre d'étude sur le trauma (CET) a pris son envol, grâce, entre autres, à une subvention octroyée par Uniprix (2007-2011), par le biais de la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Le CET fait partie de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM). Il s’agit d’un milieu de recherche, de clinique et d’enseignement multidisciplinaire dédié aux problématiques découlant des événements traumatiques. Le CET repose sur la collaboration de chercheurs, d’intervenants, d’étudiants et de stagiaires provenant du milieu de la psychologie, de la criminologie, de la psychiatrie, de la neurobiologie et de la santé et sécurité au travail.

L’équipe de recherche VISAGE du Centre d’étude sur le trauma a été honorée deux fois comme finaliste pour son Outil Web interactif de sensibilisation à la violence au travail:

Prof. Stéphane Guay est le directeur du Centre d'étude sur le trauma.

Centre interdisciplinaire de recherche sur le cerveau et l'apprentissage

La diversité des expertises des chercheurs de l’Université de Montréal place l’institution dans une position unique pour aborder les sciences du cerveau et de l’apprentissage de la naissance à la vieillesse, et ce, au niveau de la cellule, des systèmes cérébraux et de l’individu. C’est dans ce contexte que l’Université de Montréal innove en créant le Centre interdisciplinaire de recherche sur le cerveau et l’apprentissage (CIRCA) subventionné par le FRQS. Ce centre sur le cerveau et l’apprentissage a pour mission d’accélérer la recherche interdisciplinaire et ses applications par un renforcement bidirectionnel entre les sciences du cerveau et les disciplines qui œuvrent dans les milieux de pratique.

Prof. Nathalie Fontaine est membre-chercheuse du Centre interdisciplinaire de recherche sur le cerveau et l'apprentissage.

Centre international de criminologie comparée (CICC)

Le Centre international de criminologie comparée, créé en 1969, constitue le plus important regroupement de chercheurs travaillant sur les phénomènes criminels, leur contrôle et la sécurité dans l'espace francophone. Il se situe parmi les principaux centres dans son domaine, rassemblant plus de 40 chercheurs réguliers provenant de six universités québécoises et d’organismes publics et parapublics, ainsi que plus de 80 collaborateurs venant du Québec, du Canada et de l'international.

Occupant une position privilégiée au confluent des recherches américaines et européennes, le CICC compte plusieurs ententes de collaboration avec des centres universitaires de recherche en criminologie (ou discipline apparentée) de plusieurs pays. Il organise régulièrement des colloques et des séminaires d’envergure internationale qui font rayonner les nouvelles connaissances émanant des travaux de ses chercheurs.

L’École de criminologie de l’Université de Montréal entretient une relation privilégiée avec le CICC. Bon nombre de professeurs de l’École sont en effet membres du CICC et bénéficient ainsi d’un soutien logistique et d’un lieu d’échange stimulant pour réaliser leurs recherches. Gestionnaire de la quasi-totalité des subventions que ces derniers obtiennent, le CICC embauche également la plupart des étudiants de l’École admissibles aux postes d’auxiliaires de recherche, et offre également à ces derniers un appui notable sous forme de bourses.

Groupes / Laboratoires

Clinique de cyber-criminologie

La Clinique de cyber-criminologie est une initiative associée à l'École de Criminologie de l'Université de Montréal destinée à offrir du soutien, des informations fiables et des ressources aux victimes de cybercriminalité.

Clinique juridique pour les victimes d’actes criminels

La Clinique juridique pour les victimes d’actes criminels (CJVAC) offre des services gratuits d’informations juridiques aux personnes victimes et à toutes les personnes qui sont concernées ou affectées par un crime, tel que :

  1. Les proches d’une personne victime
  2. Les témoins d’un crime

Les personnes peuvent consulter la CJVAC peu importe que le crime soit dénoncé ou non aux autorités, et que son auteur soit connu ou non.

Une équipe interdisciplinaire composée d’étudiants en droit et en criminologie répondent aux questions des personnes victimes sous la supervision d’experts.

Les personnes victimes ne sont pas toujours adéquatement informées ni consultées par les acteurs impliqués dans le processus judiciaire, contrairement à leurs besoins et à leurs droits. La CJVAC a donc pour objectif de mieux informer les personnes victimes qui pourront ainsi agir à leur rythme et prendre des décisions de manière libre, éclairée et selon leurs besoins.

Prof. Jo-Anne Wemmers est co-fondatrice de la Clinique juridique pour les victimes d'actes criminels.

Gardeso

Le groupe a vu le jour le 2 février 2015 et impliquait à l’époque 6 corps de police de différents niveaux de services.  Avec le temps, le groupe compte maintenant plus d’une douzaine de partenaires du milieu public et parapublic. GARDESO a pour but de favoriser l’application de recherches universitaires dans divers milieux pratiques concernés par l’analyse et l’exploitation de données disponibles en source ouverte. Il tient une table de concertation impliquant des rencontres sur une base régulière et un colloque annuel afin de favoriser la mobilisation de la connaissance. En plus de contribuer à l’avancement des connaissances dans le domaine des sciences sociales et au développement des milieux pratiques, GARDESO rend également disponibles les innovations technologiques développées par les membres de son réseau afin que des recherches empiriques puissent être menées à l’aide de ces outils.

Prof. Francis Fortin est Directeur de Gardeso.

Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant

Le Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant (GRIP) est un regroupement interuniversitaire et interdisciplinaire de chercheurs qui contribuent à la compréhension du développement des difficultés d'adaptation sociale chez les enfants et les jeunes, et à l'identification des moyens les plus efficaces pour prévenir ces développements déviants. Le GRIP est financé par l'Université de Montréal, l'Université Laval, l'Université McGill et le Fonds FRQSC.

Le programme de recherche du GRIP s'inscrit dans un ensemble de travaux de recherche sur le développement humain, effectués par des chercheurs de disciplines aussi variées que l'anthropologie, la biologie, la criminologie, la démographie, l'économie, l'éducation, la génétique, les neurosciences, la nutrition, la pédiatrie, la psychiatrie, la psychologie et la sociologie. L'intégration de ces différentes perspectives interdisciplinaires se réalise par l'utilisation d'un modèle conceptuel intégré dans le cadre d'études longitudinales-expérimentales servant de vecteurs de collaboration .

Prof. Nathalie Fontaine, Prof. Éric Lacourse et Prof. Isabelle Ouellet-Morin sont chercheurs au GRIP.

Laboratoire de sécurité dans les transports du CIRRELT (Centre interuniversitaire de recherche en réseaux d'entreprises, logistique et le transport)

Depuis le début des années 1980, des chercheurs du CIRRELT s’intéressent à l’analyse des phénomènes humains, socio-économiques et physiques en matière de sécurité dans les transports, à la prévention des traumatismes routiers, ainsi qu’à l’évaluation et la détermination des conditions ou des mesures susceptibles de réduire le nombre des accidents, leur gravité et leur coût. Au fil des ans, ces recherches ont pris une place de plus en plus importante, ce qui a entraîné la création d’un laboratoire spécifiquement consacré aux questions de sécurité dans le domaine du transport. Constitué en avril 1988, le Laboratoire sur la sécurité des transports regroupe l’ensemble des chercheurs du CIRRELT intéressés par ce domaine. Plus de 90% des décès dus aux transports surviennent sur la route, ce qui suscite de nombreux projets de recherche qui s’y rapportent. Les activités de recherche réalisées au Laboratoire montrent la grande collaboration interdisciplinaire et l’intégration des chercheurs appartenant à plusieurs disciplines comme l’assurance, la criminologie, la démographie, l’économie, l’épidémiologie, le génie civil, le génie mécanique, la géographie, l’informatique, la médecine, la psychologie, la statistique et l’urbanisme.

Une mission importante du Laboratoire est le transfert des connaissances scientifiques et technologiques à de nombreux organismes publics et privés qui ont un mandat d’action pour protéger les usagers de la route. Par exemple, une recommandation en 1985 suggérant d’utiliser les points d’inaptitude pour identifier les risques, suite aux résultats de recherches, a particulièrement influencé la tarification publique de l’assurance automobile du Québec. Des études préliminaires récentes montrent que ce changement de tarification, introduit en 1992 par la SAAQ, a contribué à réduire les accidents routiers et les infractions au Code de la sécurité routière. Une recherche épidémiologique comportant deux cohortes de conducteurs et conductrices, l’une sans téléphone mobile et l’autre avec téléphone mobile, a permis de vérifier s’il existe une association entre l’utilisation du téléphone en conduite réelle et les accidents de la route avec dommages corporels et ceux avec dommages matériels seulement. Les résultats de cette étude et la qualité des données recueillies ont suscité l'intérêt de nombreux gouvernements provinciaux, fédéraux et agences, telles que la SAAQ, la CCATM et le NHTSA de Washington. D’autres résultats de recherches du Laboratoire et projets en cours portent sur les décès évités par le port de la ceinture de sécurité, les coûts des accidents, les jeunes conducteurs et la prise de risque, les usagers vulnérables (cyclistes et piétons), les flottes de camions et les assurances, l’efficacité des glissières de sécurité, la vitesse appropriée dans les courbes, la conduite sous l’influence de l’alcool ou du cannabis, la fatigue, l’évaluation des programmes et politiques publiques en sécurité routière, la vitesse en milieu urbain, les accidents routiers au travail, l’importance des changements démographiques et leurs effets probables sur le bilan routier, la cartographie des accidents et l’amélioration des bases de données à références spatiales sur les accidents, la perception du risque d’arrestation et les comportements déviants, etc.

Prof. Étienne Blais est chercheur au Laboratoire de sécurité dans les transports du CIRRELT.

Laboratoire de recherche sur la Technologie, l’Activisme et la Sécurité

Le laboratoire de recherche sur la Technologie, l’Activisme et la Sécurité – LarTAS – est né à l’automne 2020 de la volonté de créer un réseau de recherche et de réflexion, tant sur les plans local, national qu’international, de chercheuses et chercheurs en émergence et seniors et dont les travaux portent sur les relations entre technologie, activisme et sécurité. Le laboratoire vise aussi à favoriser l’intégration de chercheurs et chercheuses en devenir avec le milieu et le monde académique et de la recherche.

L’actualité, en particulier la pandémie de COVID-19 et la migration vers des modes « à distance » de la grande majorité de nos activités sociales, économiques et politiques qui l’a accompagnée, a provoqué un réel bouleversement dans notre organisation sociale, tant sur le plan humain, qu’économique, mais aussi de l’exercice démocratique. Cette situation s’est accompagnée d’une opportunité pour l’accélération de la diffusion et de l’adoption des technologies de l’information et de communication qui, désormais, agissent comme autant de vecteurs de nos activités et dont il nous faut encore mesurer l’impact. C’est précisément l’objectif du LarTAS, soit de constituer un espace de réflexion sur l’impact de ces technologies au quotidien (e.g. médias sociaux, drones, outils de surveillance, plateformes de communication, régulation de l’information et exercice démocratique, etc.). Plusieurs espaces méritent d’être considérés à ce titre, dont l’activisme (quelles qu’en soient la nature et l’idéologie) ; la surveillance, le policing, le contrôle social et l’exercice de nos droits démocratiques.

Sous forme de séminaires et de conférences, le LarTAS est un espace de réflexion sur l’actualité locale et internationale liée aux technologies, l’activisme (quelle qu’en soit sa nature), son contrôle, la surveillance et, plus généralement, la sécurité. Les discussions qui alimentent la réflexion et les travaux du LarTAS portent sur une actualité sociale, économique et politique tout autant qu’académique (reposant sur une évaluation par les pairs).

Prof. Samuel Tanner est directeur du LarTAS.