Experts en : Contrôle, organisations et cultures technologiques
CÔTÉ-BOUCHER, Karine
Professeure agrégée, Chercheuse
- Frontières
- Immigration
- Réfugiés
- Policing
- Contrôle, organisations et cultures technologiques
- Théories sociales et politiques
Karine Côté-Boucher s'intéresse à la criminologie des mobilités et des frontières. Elle est une spécialiste des organisations et des politiques de sécurité aux frontières. Ses recherches portent sur la manière dont les frontières façonnent nos vies.
Formée à la sociologie, à l'anthropologie et aux études sur les réfugiés et les migrations, elle a travaillé sur le terrain avec des agents frontaliers canadiens et des chauffeurs routiers transfrontaliers. Ses recherches actuelles s'articulent autour de deux axes. Le premier examine les impacts des technologies numériques et de l'automatisation de la prise de décision en immigration sur la gouvernance des frontières. Le deuxième axe s'intéresse à la manière dont les régimes de protection sociale et d'immigration « frontérisent » la reproduction sociale à une époque de vieillissement rapide et de lacunes systémiques en matière de care.
TANNER, Samuel
Directeur de département, Professeur titulaire, Chercheur
- Impact des technologies sur la sécurité
- Extrémisme violent
- Mouvements sociaux
- Cultures numériques et sécurité
- Nouvelles technologies
- Technologies de l'information
- Contrôle, organisations et cultures technologiques
- Prévention de l'extrémisme violent
Après avoir travaillé sur les violences de masse dans les conflits armés, ainsi que sur les déploiements policiers dans le cadre des opérations internationales de paix, mes intérêts actuels de recherche se concentrent sur deux axes en particulier.
Le premier porte sur les relations entre médias, communication et sécurité. Plus spécifiquement, je m'intéresse au rôle, aux politiques, aux pratiques et aux impacts de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication en lien à la sécurité. Par exemple, quels usages sont faits des médias sociaux par les agences d'application de la loi? Quels impacts ont-ils sur les pratiques policières? Plus globalement, quelle(s) contribution(s) les culture(s) numérique(s) ont-elles en matière de gestion de la sécurité intérieure et transnationale?
Le second axe de recherche porte quant à lui sur l'extrémisme violent. Après avoir exploré cette question dans le cadre de la participation de bandes armées dans les violences de masse, mon intérêt se tourne désormais vers le contexte domestique et la violence dite «extrémiste». Plus spécifiquement, je travaille sur l'extrême-droite au Canada, sa cartographie, ses configurations, les trajectoires de ses membres et les liens qu'elle entretient avec d'autres acteurs à l'étranger et surtout l'usage qu'elle fait des nouvelles technologies de communication (médias sociaux, plateformes numériques).