Experts en : Développement des troubles de comportement chez les jeunes
BRISEBOIS, René-André
Chargé de cours
- Jeunes en difficulté
- Jeunes adultes
- Développement des troubles de comportement chez les jeunes
- Gangs de rue
- Crime organisé
- Délinquance
- Délinquance juvénile
- Intervention auprès des adolescentes en centre de réadaptation
Son expertise sur les questions des gangs/réseaux délinquants, de la violence chez les jeunes, de la délinquance juvénile et de l’exploitation sexuelle fait de lui un des experts régulièrement sollicités par différents partenaires afin d’expliquer et démystifier ces phénomènes. Il est également porte-parole média au CCSMTL en ce qui a trait à ces différentes questions. Sa participation au déploiement de projets de recherche portant sur ces questions et son implication dans le développement et l’évaluation des pratiques d’intervention qui répondent à ces problématiques sociales contribue à l’avancement des connaissances sur ces différents thèmes. René-André Brisebois est également chargé de cours à l’Université de Montréal, depuis 2007, au certificat en intervention auprès des jeunes et enseigne un cours sur le phénomène des gangs et les problématiques associées.
FONTAINE, Nathalie
Professeure titulaire
- Violence
- Victimisation
- Développement des troubles de comportement chez les jeunes
- Santé mentale
- Insensibilité émotionnelle
- Psychopathie
- Filles
- Jeunes en difficulté
- Jeunes adultes
- Consommation de substances psychoactives
- Prévention du crime
- Intervention auprès des adolescentes en centre de réadaptation
Disponible pour encadrer un étudiant ou une étudiante à la maîtrise ou au doctorat en recherche pour l'année 2025-2026. Possibilité de soutien financier selon les projets.
Directrice du Centre d’étude sur le développement et l’adaptation des jeunes (CEDAJ; www.cedaj.openum.ca), mes travaux de recherche portent sur le développement des troubles de comportement chez les jeunes, les facteurs de risque et de protection et les autres difficultés pouvant être associées à ces troubles sur le plan de la santé mentale (p. ex., dépression, problèmes de consommation). Je m’intéresse en particulier aux traits d’insensibilité émotionnelle (p. ex., manque d’empathie, faible sentiment de culpabilité) chez les jeunes, un facteur de risque associé aux comportements antisociaux graves et persistants. J’utilise diverses méthodes de recherche, incluant l’analyse de données longitudinales et de données recueillies en laboratoire (p. ex., tâches sur la reconnaissance des émotions). Mes travaux se focalisent aussi sur les différences entre les filles et les garçons et sur les troubles de comportement manifestés plus particulièrement par les filles. Je m’intéresse aux applications pratiques des résultats de recherche ainsi qu’à l’implantation et l’évaluation de stratégies de prévention et d’intervention, et ce, en vue de promouvoir la santé mentale chez les jeunes.
Mes travaux de recherche s’inscrivent au sein de l’approche de la psychopathologie développementale, qui se focalise sur les mécanismes d’adaptation et d’inadaptation. Selon cette approche, il faut voir la psychopathologie non pas comme un état stable et inchangeable, mais comme un processus marqué à la fois par une continuité et une discontinuité. Le développement des troubles de comportement et des autres problèmes de santé mentale qui sont reliés découlent de mécanismes multifactoriels, de nature probabiliste et non déterministe. Sur le plan pratique, mes travaux de recherche visent à favoriser l'élaboration de stratégies d'intervention ajustées aux forces et aux vulnérabilités des jeunes ayant des profils de comportement différents (p. ex., troubles de comportement avec ou sans traits d'insensibilité émotionnelle), et ce, afin de maximiser leur bon développement et leur santé mentale.
Enfin, j'implante présentement deux projets de recherche: un projet sur le rôle des émotions pour expliquer les liens entre l'exposition à la violence sexuelle et la santé mentale et un projet sur la mise en oeuvre d'un programme de mentorat pour les jeunes personnes ayant reçu des services sociojudiciaires.
OUELLET-MORIN, Isabelle
Professeure titulaire
- Effet de la victimisation
- Conduites antisociales
- Réactivité au stress
- Vulnérabilité et résilience
- Victimisation
- Adversité
- Psychopathologie
- Développement des troubles de comportement chez les jeunes
- Stress
Mes recherches examinent l’impact des expériences de victimisation (ex., maltraitance et intimidation par les pairs) sur la santé mentale et les conduites antisociales des enfants, adolescents et jeunes adultes. Au-delà de la simple identification des difficultés rencontrées, je cherche à circonscrire les mécanismes sous-tendant la vulnérabilité et la résilience de ces jeunes et ainsi contribuer à soutenir plus efficacement leur transition à l’école, à l’adolescence et à la vie adulte.
Mon programme de recherche s’inscrit dans un domaine d’étude s’intéressant à l’impact des expériences de victimisation survenant au moment où plusieurs régions cérébrales liées à la régulation émotionnelle et comportementale sont encore immatures (i.e., 0-21 ans). Mes recherches portent plus spécifiquement sur les mécanismes épigénétiques, hormonaux (ex., cortisol, marqueurs inflammatoires) et psychologiques (ex., estime de soi, stratégies d’ajustement) susceptibles de fragiliser (ou de soutenir) l’adaptation des jeunes dans leur environnement, de compromettre leur santé mentale ou d’accroitre le risque qu’ils manifestent des comportements antisociaux suite à l’adversité vécue. En parallèle à l’étude des mécanismes sous-tendant la vulnérabilité, je tente de découvrir pourquoi d’autres jeunes font preuve de résilience, en dépit des épreuves auxquelles ils ont été confrontés. Finalement, je contribue au développement d’outils numériques novateurs visant à favoriser la résilience des enfants confrontés à des situations de vie adverses afin qu’ils développent leur plein potentiel.