Experts en : Prévention du crime
BLAIS, Étienne
Professeur titulaire
- Politiques publiques
- Prévention du crime
- Sécurité routière
- Armes à feu
- Violence
- Théories du contrôle social
- Méthodes quantitatives
- Vulnérabilité et résilience
- Criminalité
- Pratiques policières
- Santé mentale
- Santé mentale et société
Mes intérêts de recherche portent sur trois principales thématiques : 1) la dissuasion et la prévention des infractions routières, 2) la prévention des violences liées aux armes à feu, et 3) les interventions policières auprès des populations vulnérables (p. ex: personnes en situation de crise, personnes avec des problèmes de santé mentale). De façon plus générale, je m'intéresse aux initiatives de prévention situationnelle du crime.
CUSSON, Maurice
Professeur émérite
FONTAINE, Nathalie
Professeure titulaire
- Violence
- Victimisation
- Développement des troubles de comportement chez les jeunes
- Santé mentale
- Insensibilité émotionnelle
- Psychopathie
- Filles
- Jeunes en difficulté
- Jeunes adultes
- Consommation de substances psychoactives
- Prévention du crime
- Intervention auprès des adolescentes en centre de réadaptation
Disponible pour encadrer un étudiant ou une étudiante à la maîtrise ou au doctorat en recherche pour l'année 2025-2026. Possibilité de soutien financier selon les projets.
Directrice du Centre d’étude sur le développement et l’adaptation des jeunes (CEDAJ; www.cedaj.openum.ca), mes travaux de recherche portent sur le développement des troubles de comportement chez les jeunes, les facteurs de risque et de protection et les autres difficultés pouvant être associées à ces troubles sur le plan de la santé mentale (p. ex., dépression, problèmes de consommation). Je m’intéresse en particulier aux traits d’insensibilité émotionnelle (p. ex., manque d’empathie, faible sentiment de culpabilité) chez les jeunes, un facteur de risque associé aux comportements antisociaux graves et persistants. J’utilise diverses méthodes de recherche, incluant l’analyse de données longitudinales et de données recueillies en laboratoire (p. ex., tâches sur la reconnaissance des émotions). Mes travaux se focalisent aussi sur les différences entre les filles et les garçons et sur les troubles de comportement manifestés plus particulièrement par les filles. Je m’intéresse aux applications pratiques des résultats de recherche ainsi qu’à l’implantation et l’évaluation de stratégies de prévention et d’intervention, et ce, en vue de promouvoir la santé mentale chez les jeunes.
Mes travaux de recherche s’inscrivent au sein de l’approche de la psychopathologie développementale, qui se focalise sur les mécanismes d’adaptation et d’inadaptation. Selon cette approche, il faut voir la psychopathologie non pas comme un état stable et inchangeable, mais comme un processus marqué à la fois par une continuité et une discontinuité. Le développement des troubles de comportement et des autres problèmes de santé mentale qui sont reliés découlent de mécanismes multifactoriels, de nature probabiliste et non déterministe. Sur le plan pratique, mes travaux de recherche visent à favoriser l'élaboration de stratégies d'intervention ajustées aux forces et aux vulnérabilités des jeunes ayant des profils de comportement différents (p. ex., troubles de comportement avec ou sans traits d'insensibilité émotionnelle), et ce, afin de maximiser leur bon développement et leur santé mentale.
Enfin, j'implante présentement deux projets de recherche: un projet sur le rôle des émotions pour expliquer les liens entre l'exposition à la violence sexuelle et la santé mentale et un projet sur la mise en oeuvre d'un programme de mentorat pour les jeunes personnes ayant reçu des services sociojudiciaires.